Le Club

Historique

Le Niten est créé en 2010 par un groupe de pratiquants et néanmoins amis, leur volonté de développer le Kendo les motive à créer une association 1901 qui deviendra le Niten en septembre 2010.

Pourquoi Niten (二天) ?

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Les motivations sont multiples, la forte symbolique (litéralement niten = « deux ciels ») des deux ciels, la symbolique historique de Miyamoto Musashi qui signait toutes ses œuvres de son nom d’artiste : Niten, et enfin le rapport au style à deux sabres : nito-ryu.

Notre motivation :

Tous les enseignants du Niten ne sont motivés que par leur passion pour le Kendo et sont entièrement bénévoles. C’est cette passion qui nous a permis de créer le Niten et de continuer à progresser sur cette voix.

Nito-ryu (二刀流), un style a deux sabres :

Le Niten à la particularité de proposer et de promouvoir la pratique du style à deux sabres (Nito-ryu). Ce style ne peut être étudié qu’à partir d’un certain niveau de pratique, mais permet de développer certain aspect de la pratique à un sabre (et inversement la pratique a un sabre permet d’améliorer celle à deux).

Le dojo

Comme tous les dojos, le Niten à ses règles et son propre fonctionnement.

  • Le seiza (正座)

Les pratiquants doivent s’aligner en face du kamisa (ou se trouve les enseignants), chaque ligne de devant pas faire plus de 15 personnes pour des raisons de conforts. les pratiquants s’ordonneront par grade et par ancienneté au sein du dojo, les invités d???autre dojo s’intègrent avec tout le monde.

Au commandement du sempai tout le monde prend la position de seiza (ou « anza » position en tailleur) simultanément, le seiza se fait sur la partie parquet de la salle.

  • L’armure de kendo (kendogu, 剣道具)

Chaque pratiquant est responsable de son matériel et doit veiller à ce que son armure soit prête à l’emploi avant le début du cours.
Lors du salut, le men est porté dans la main droite, les kotes à l’intérieur (les poings des gants à l’intérieur du casque), lors du transport de l’armure, on évitera de laisser trainer les différents cordons (himo) 

  • Le mokuso ( 黙想)

Le mokuso est dirigé par le sempai en début et en fin de cours. En fonction des sempais les commandements peuvent varier, mais voici les principaux :

– Shisei o tadashite (姿勢を正して) : « corrigez votre posture », « adoptez une posture correcte », il est important d’avoir une posture correcte durant le seiza et le mokuso.

– Kokyu o tadashite (呼吸を正して) : « corrigez votre respiration », reprenez votre calme, travailler sur votre respiration et votre souffle

– Kokoro o tadashite (心を正して) : « corriger votre cœur », kokoro est un terme difficile à traduire.

– Ki o tsukete (気を正して) : « faite attention à vous », expression difficile à traduire, il s’agit de s’écouter et de corriger son attitude, de « prendre soin » de soi.

Le Bureau et le Comité Directeur

Le bureau du Niten est constitué de :

  • Julien GOULLON : Président
  • Erwan DESRUELS : Trésorier
  • Nathalie CHIN et Mickaël RENAUD : Secrétaires

Le comité directeur est constitué de :

  • Julien GOULLON (Président)
  • Erwan DESRUELS (Trésorier)
  • Mickaël RENAUD (Secrétaire)
  • Nathalie CHIN (Secrétaire)
  • Julien GOULLON (Directeur technique)
  • Coralie TEXIER (Enseignante)
  • Adrien DREVET (Enseignant)

Le comité directeur est responsable de la bonne marche de l’association et est entièrement bénévole. Il est composé de licenciés du Niten de plus de 16 ans (les jeunes de 16 à 18 ans peuvent être élus aux instances dirigeantes de l’association mais ne peuvent exercer les fonctions de président, trésorier ou secrétaire).

L’enseignement est assuré par :

  • Julien GOULLON (Enseignant principal – 6ème dan de Kendo, ancien membre des équipes de France)
  • Adrien DEVRET (Cours adultes – 4ème dan de Kendo)
  • Julien HAESINGER (Cours adultes – 3ème dan de Kendo)
  • Coralie TEXIER (Cours enfants & adultes – 5ème dan de Kendo, ancienne titulaire de l’équipe de France)

Tous les enseignants sont diplômés du CFEB (Certificat Fédéral d’Enseignement Bénévole) ou équivalent et ont une longue expérience de l’enseignement.

Le mot du président (Jerôme Ritter 1972-2012)

Le Kendo ; littéralement : voie du sabre ; est en premier lieu un chemin personnel. Il y a autant de chemins que de gens qui le pratiquent, chacun ayant sa propre façon de le vivre et sa propre conscience de la pratique.

Le premier enseignement du kendo serait d’ordre physique, car cela demande d’accepter de se dépasser et de rencontrer une certaine souffrance physique dans cela. Cette voie est et reste un art martial. Un autre aspect important du Kendo et tout particulièrement du Kendo Français est le partage. Il s’agit d’une communauté très active et qui aime à se rencontrer au fil des compétitions officielles, amicales et stages divers. Cela constitue un groupe ; une sorte de famille ou entraide et solidarité ne sont pas de vains mots.

Mais revenons au sens physique de la pratique du Kendo. Une pratique dans une optique de progression va se baser sur deux entrainements par semaine. Ce qui va permettre d’installer et d’affirmer de bonnes bases de travail pour une progression efficace, régulière et rétributive. Cette pratique va permettre un développement et un renforcement musculaire pour permettre la manipulation du shinai (représentation non létale du sabre pour les combats en armure) et les actions et réactions nécessaires au combat. Suivant la progression de l’élève, il pourra commencer à porter l’armure au bout de quelques mois de pratique et découvrir ainsi les bases de la pratique de cet art martial.

Il est cependant intéressant de noter que même si la force physique est utile dans un premier temps, elle n’est pas un but en soi, car seules l’expérience, l’intuition, le « timing » et la qualité de travail permettent de continuer dans des ages avancés ; puisque qu’ils n’est pas rare d’avoir des pratiquants au-delà de 70 ans.

Un des apports certains du Kendo dans la vie de tous les jours est la capacité décisionnelle et l’engagement qui s’ensuit. Prendre une décision puis s’engager dans cette voie et la vivre pleinement est un des aspects fondamentaux du Kendo et de sa pratique. C’est ce qui est appelé Sutemi (l’esprit de sacrifice) l’engagement quand il est pris est considéré comme le dernier et fait quoi qu’il arrive. Un autre apport est la « rencontre de soi » à travers cet échange avec le partenaire. Cette pratique permet de vivre et de découvrir un certain nombre de peurs, limitations et autres blocages qui ne sont pas forcément mis en avant à travers le quotidien de chacun.

Tout ceci mis bouts à bouts fait que le Kendo est non seulement une pratique sportive intense, mais aussi une voie spirituelle de rencontre de soi.